« Autiste et alors ! »

 

L’exposition « Je suis autiste et alors !  » de SOS autisme France.

Rendez-vous le 2 avril 2019, à la Mairie de Lille

L’exposition « Je suis autiste et alors! « de l’association SOS autisme France, sera à Lille le 2 avril pour la journée de l’autisme. L’inauguration se déroulera en présence de la Maire de Lille, Martine Aubry.

La journée sera ponctuée d’ateliers, de spectacles, de films et de conférences.

Olivia Cattan, Présidente de SOS autisme France, et auteure de « Autiste et alors ! » présentera son ouvrage à la librairie du Furet du Nord. Elle échangera avec ses lecteurs sur la place de l’autisme et sa prise en charge en France.

Cette exposition, faites de photos et de textes, signés par Audrey Guyon, Yann Arthus-Bertrand, Nikos Aliagas, Alain Azria, et Olivia Cattan, qui a débuté à la Fondation Yann Arthus-Bertrand a continué sa route à la Mairie de Paris, l’Assemblée nationale, France Télévision, et dans différentes mairies comme celles de Boulogne, Levallois-Perret… Avant d’arriver jusqu’à la Mairie de Lille.

Ce parcours photographique et poétique vous permettra d’aborder l’autisme sous toutes ses formes, dans sa richesse, sa complexité et ses difficultés quotidiennes. Comme l’a dit Yann Arthus-Bertrand : « Cette exposition, créée par Olivia Cattan, est un voyage initiatique qui permet de mieux connaître ce syndrome. L’autisme est un combat pour le droit à la différence, porté le plus souvent par les mères. Mais ce voyage doit surtout se faire avec le cœur ».

Colloque : « Le handicap au cinéma: images, visages, usages ». 

Le 18 juin à l’Université Lumière. Lyon 2.

Toutes les 6 secondes, une place de cinéma est achetée en France, mais quelles images donne-t-il de celles ou ceux qui vivent le handicap au quotidien ? Quels visages représente-t-il ? Quels usages les professionnels éducatifs, formatifs, médico-sociaux et, plus largement, de tout secteur, en font-ils ? En somme, en quoi offre-t-il une opportunité pour faire reculer les obscurantismes qui entravent la compréhension des réalités de vie des personnes concernées? Comment peut-il nous aider à cheminer vers l’horizon inclusif appelé de nos vœux ?

Ce colloque sera suivi de la deuxième édition des Trophées Lumière de l’Entreprise Inclusive, créés en 2018, à l’initiative de Charles Gardou, Professeur à l’Université Lumière Lyon 2.

Ces trophées récompensent et mettent à l’honneur les initiatives inclusives des entreprises.

Plusieurs trophées seront décernés selon les familles d’entreprises et leurs enjeux spécifiques.

Les trophées sont remis lors d’une cérémonie officielle, à la suite du colloque Le handicap au cinéma : images, visages et usages, à partir de 18h, au Grand Amphithéâtre de l’Université Lumière Lyon 2.

Venez nombreux le mardi 18 juin 2019,de 8h30 à 17h au Grand Amphithéâtre de l’Université Lumière Lyon 2 !

Deux questions à Charles Gardou, Par Olivia Cattan

Professeur à l’université Lumière Lyon 2 et chargé d’enseignement à l’Institut de Sciences Politiques à Paris, Charles Gardou est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages aux éditions Erès.

 

Que symbolise pour vous la différence ?

L’Humanité est une infinité de singularités, de visages, de silhouettes avec lesquels nous devons apprendre à composer. Et je relie la singularité à l’universel. Apprendre à vivre ensemble est une question politique au sens étymologique du terme, ce qui se préoccupe d’une communauté humaine. Alors que l’utilisation que l’on fait du mot différence induit parfois à une hiérarchie, une comparaison. C’est pourquoi je préfère le mode singularité.

Parlez-moi de ce colloque annuel que vous menez depuis plusieurs années…

Chaque année la thématique change mais autour de la même variation, celle du handicap, de la fragilité. Cette année, nous nous demanderons comment le cinéma aborde la question du handicap. Depuis l’année dernière, nous avons créé les Trophées Lumière afin de réunir le lieu de savoir, l’université, et le lieu de pratique, l’entreprise. L’idée étant de se dire que la société est un patrimoine commun. Et qu’il nous faut lutter contre l’exclusivité persistante afin de fonder réellement une société inclusive. Les personnes en situation de handicap doivent aller à l’école avec les autres, sans se sentir redevables d’y être acceptées, en quelque sorte tolérées. Il faut aussi favoriser l’emploi parce qu’elles doivent « faire oeuvre » et ne pas se contenter de vivre mais d’exister.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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